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lundi 6 mars 2017

Campagne 2017: Hommage à ceux de l'an 10

Début Février, à pareille date, nous commémorons pieusement le glorieux septennat...celui qui nous tient tant à coeur; celui de l'entrée dans l'âge de raison de nos petits pinards. Tandis que monsieur hipster recrache des jus, tape la bise et pérore, nous autres on ingurgite et on dévore.
C'était donc le tour des 2010, et il faut bien l'avouer, une nouvelle fois nous avons pu vérifier l'exactitude des arguments de l'accusation: " Le problème avec les vins naturels, c'est que ça vieillit pas." Vrai! Ne nous cachons pas derrière notre tire-bouchon (piètre camouflage, s'il en est), les bouteilles ouvertes ces jours-là n'avaient rien de vieilles, tout juste adolescentes et mêmes pas boutonneuses.
Ci-joint les rapport du Général Vegan et de deux de ses éminents soldats. Pardonnez au passage ce brave soldat fafa qui dit: vague! en prenant l'eau. Évidemment le Général ne saurait se confondre avec le lâche et fourbe Docteur ou bien c'est à désespérer de la  ligue de défense contre l'élevage des poireaux en batterie!
Avons été dignes.stop. Méritons le plus grand repos.stop. Troupe d’élites, merci pour votre allant.stop. A la ligne.                                                                                              
Vivement la prochaine campagne où nous terrasserons avec la même assurance tous ces petits de Milonze.


Cher docteur Louis Ferdinand Cyril,

Sur vos conseils avisés, je me suis rendu dans l’entreprise pharmaceutique angevine dont vous êtes actionnaire. J’ai immédiatement été pris en charge par un des chirurgiens qui travaillait tout seulâbre dans son labo. Le docteur « Nono », qui était en train de pratiquer une savante réduction sur un bouillon-blanc, m’a expliqué que sa mixture allait permettre de soigner le soir même, une dizaine de patients souffrant de violentes irritations anales. Il m’a ensuite conduit à un sage-cultivateur qui était au chevet de plantes rares entrant dans la composition d’un antispasmodique (Le VINORELBIBINE PRENTADOZ 0 mg/l) non remboursé par la sécurité sociale. Ensuite, plusieurs experts médicaux ont fait appel à ma” grande sollicitude” pour participer à des essais cliniques avant l’autorisation de mise sur le marché de 16 flacons de sirops qui soigneront bientôt les pauvres bougres atteints de polyradiculopathie démiélynisante idiopathique aiguë. Mon humanisme légendaire a été récompensé, toute honte bue, d’une p’tite collation ; Chou fermenté, rillettes, huîtres, noix de saint jacques, gigots d’agneau en deux façons, fromage, et andouillettes rôties au beurre plus connues sous le nom de « Dessert-suprême-au-poivre-de-trois-heures ». S’en est fini de ma crise d’urticaire !
Je vous prie d’agréer, Docteur, mes salutations et tout le tralala…

Retour à la base opéré non sans escarmouches. Stop. Un commando aussi briochin que brioché m'avait tendu un traquenard dès le vendredi. Stop. Pulvérisé à coups de sauvignon, de l'arme légère tourangelle aux obus macérés angevins. Stop. Permission eau minérale et crudités le samedi, tout honte bue. Stop. Avant deux jours de campagne de décrassage consacrée à la résistance comparée des troupes aux gamay et grolleau en conditions de fatigue extrême. Stop. Résultats concluants. Même à posologie élevée. Stop. Le traitement semble pouvoir être étendu à l'ensemble des troupes, même poitevines, malgré leur traitement déjà lourd. Stop.
Ordre de mission code MMXI bien reçu. Stop. Entamons la collecte des munitions nécessaires. Stop.


 Brave soldat nono. Télégramme bien reçu. Stop. compte-rendu on ne peut plus clair de la situation. Stop. n’hésitez surtout pas à faire remonter ces informations précieuses. Stop. Vos nouvelles du front de l’ouest pourraient intéresser un samouraï de nos connaissances pour publication dans son Crapouillot. Stop. Abritez-vous sans tarder dans votre cantonnement. Stop. attendez prochaine mission et collectez munitions. Stop. Attendez nouvelles du vaguemestre. Stop. Utilisez modérément grolleau pour prévention des risques de dysenterie. Stop. Bonne chance ! Stop. 


Quel plaisir pour un chef de troupe de voir ses "hommes" s’épanouir dans les tranchées!...C'est qu'ils en redemandent les bestiaux, l'andouillette au canon et le foie vert comme une hampe!
Quelques photos des combats, âpres comme du cabernet avec les branches...
P.S: Ami vegan, si tu erres sur ce blog, je t'invite à ne pas aller plus avant dans la lecture de cet article. Du reste, civilisé de gauche et d'avant garde comme tu dois l'être, les lamentables clichés qui vont suivre, pris par la main tremblante d'un second de bistrot gorgé de rislingue ne sauraient retenir ta noble attention. 



Le bon vieux gigot de 7h...enfin, 6h45 pour être exact!
 La tradition veut qu'on invite toujours un vieux grognard, car c'est bien connu les vieux ça sent l'vécu et pis c'est toujours là pour secourir le jeune plumeau en déroute...

Andouillette mon Amour...
  
Et en chanson!!!



Une caisse offerte à celui qui trouve du sulfite ajouté dans l'tas!

La grande affaire: creuser suffisamment le bide pour pouvoir ré-attaquer le soir...

Un grand merci à tous les chauds lanciers de Bengale venus équipés de bien belles choses et avec l'enthousiasme de leurs vingts ans (de pratique pour certains!)

lundi 12 décembre 2016

Lettres à l'attention du Docteur Louis Ferdinand Cyril


                   "Je n'ai pas toujours pratiqué la médecine, cette merde." 

     S'il y a un domaine où mes congénères ne me surprennent guère, c'est bien dans leur capacité à tomber toujours plus bas...D'abord soldat en déroute puis gratte papier-cul, voila désormais mon vieux camarade de boisson, rouge et vert de foie contraint de consulter une des plus viles profession, le morticole à crécelle ou l'art de jeter à la gueule des gens des noms gréco-latins à 300 francs la ligne.  

-Docteur, vous serez satisfait d'apprendre que les médicaments que vous m'avez prescrits en juillet 2016 ont fait leur effet. Je souffrais rappelez-vous, d'un faux plat ventral intempestif pouvant engendrer une maigreur et un déplacement définitif du centre de gravité. Même si le lendemain de ma visite chez vous des effets indésirables passagers sont apparus ; inflammation capillaire de la partie frontale gauche accompagnée d'un léger décollement du bulbe, je dois admettre qu'asteure votre remède m'a bien guéri. J'ai désormais récupéré ma stabilité initiale. Mon corps ressemble à nouveau à une bouée et dans moins d'un mois, j'aurai retrouvé la tête de canard qui va avec. Veuillez trouver ci-dessous, la photo montrant que je poursuis le traitement avec sérieux. Je vous prie d'agréer, Docteur, l'expression de mes salutations, etc... 


-Cher docteur Louis Ferdinand Cyril,
Je viens par cette missive, vous présenter mes excuses pour mon absence lors du rendez-vous médical que vous aviez fixé début octobre. Croyez bien que je serai venu de bon cœur si la vie ne m’était pas tombée sur la gueule avec la frénésie dévastatrice du bulldozer. Il me fallait pourtant renouveler mon ordonnance pour poursuivre mon traitement médical. Et, votre maîtrise des sciences gastrosophiques m’aurait été bien sûr d’un grand secours. Mais, une cachéxie de type III plus connu sous le nom Latin de « Poildanslamimine », m’a cloué au lit. J’étais comme anéanti ! J’ai aussi dû me rendre en Vendômie. Ce fut un long voyage au cours duquel je suis passé par la bourgade de Thésée (le même qu’a tué le minotaure, ça ne s’invente pas...) , où un pharmacien de campagne de vos confrères a bien voulu me dépanner en médicaments. Je vais mieux ! Et ce ne sera pas pour vous déplaire, si je vous annonce que je me suis même fichu un coup de « surin », façon seppuku ! Je vous prie d'agréer, Docteur, l'expression de mes salutations.



-Cher docteur Louis Ferdinand Cyril,
En convalescence depuis maintenant deux ou trois mois, je reviens vers vous pour quelques conseils. En effet, les dernières analyses ne sont pas bonnes ! Comme vous avez sûrement pu le constater sur les bilans reçus par mail, le taux de ferritine présent dans mon raisiné dépasse largement la limite ! Malin comme je pense l’être, j’ai réagi immédiatement en supprimant tous les aliments contenant du fer. J’ai notamment décidé d’ouvrir systématiquement toutes les boîtes d’épinard avant de les manger…Et je souhaite continuer dans cette voie. L’approche du salon des vins naturel de St Julien l’ars début décembre sera l’occasion d’un achat groupé de médicaments « blancs non-ferreux ». Je pense au domaine Giacchino et Meyer. Mais, ma connaissance en pharmacologie est limitée ! Et, les fêtes de noël approchent dangereusement ! Les repas risquent de se suivre et de se ressembler… Il me faut aller vite ! Je ne souhaite pas affronter ces attaques métalliques sans entraînements préalables… Dites-moi je vous prie, vers quels médocs me tourner pour soigner mon envie de rillettes maison. 

Veuillez recevoir, Docteur, mes salutations et caetera…


        
            Cher malade, très cher malade. Tout d'abord, merci pour les 300 francs glissés dans l'enveloppe. Vous en aurez pour votre argent: 
Ne vous tournez sous aucun prétexte vers un quelconque médoc et encore moins vers un grand cru classé. Méfiez-vous du ritalien, aux effets assez fourbes bien que parfois recommandable en cas de désordre persistant, octroyez-vous quelques goulées de rislingue mais seulement le meyer d'entre eux. Forcez sur la Loire, surtout l'Anjou déclassé et que les dieux du toboggan soient avec vous...




samedi 28 février 2015

Gibier d'impotence


Qui a dit que la justice traînassait de la robe dans ce pays?
Tant au plan natianal où l'on défère à qui mieux mieux du charlosceptique qu'en rase campagne où l'affaire de l'agueusique du 14 a pris une tournure verticale autant qu'expéditive, en voilà du contre-exemple à fournir en vos débats de fin de beuveries.
 Attention, certains passages pourraient heurter les âmes sensibles, en particulier les photos à charge (récupérées grâce à mes accointances truelliques) qui ne laissent aucun doute quant à la culpabilité du garenne...

Faits divers


Aujourd’hui, débute le procès de « l’agueusique du 14 » au tribunal de Moitier. Le malfrat incarcéré depuis déjà un mois a été placé au régime sec ; un bol de soupe aux vermicelles midi et soir avec un peu d'eau fraîchement tirée du robinet ! Nous rappelons que les coupables associations mets et vins commises par l'agueusique sont des délits punis par l'article III-1-2 du code pénal. Ce dernier stipule clairement que les contrevenants sont passibles d'une peine de réclusion à perpétuité.
De notre correspondant
Faits divers
Ce matin, des témoignages accablants ont conduit l'agueusique à une condamnation rapide. Huit minutes ont suffi au juge pour rendre le verdict. Avec l'aide du commissaire qui était présent lors de ce procès (qu'on remercie au passage) et qui a largement contribué au délibéré. Le jugement a débuté à 15H00 et s'est terminé à 15h03 (digestion comprise). Le juge a juste eu le temps de préciser que l'agueusique avait interdiction d'aller en cour de cassation sous peine de lourdes représailles.
De notre correspondant

Faits divers
Hier, vendredi 30 Janvier 2015 à partir de 22H00, il était tout à fait possible de se rendre en famille sur la place de l'hôtel de ville afin de voir l'agueusique se balancer au bout d'une corde ! Le criminel très peu loquace, a selon toute vraisemblance, perdu son sens de l'humour. Si toutefois vous décidez d'aller vous y promener ce week-end, vous constaterez par vous même, qu'un homme normalement constitué se heurte à de grandes difficultés quand il s'agit de descendre d'une jolie potence en Chêne massif avec les mains ficelées dans le dossard. Justice est faite !
De notre correspondant

-Quelques clichés accablants extraits du dossier:
Encadrant les quelques bouteilles de vin fin angevin encore en vie, un impressionnant stock de nanars retrouvés dans la "cave" (un vulgaire cagibi) du coupable...
Monsieur avait l’âme artistique...on frémît en imaginant avec l'aide de quelle extrémité l'homme de mauvais gout aura créé cette oeuvre digne de maître Rumano Chukalescu

Appel à témoin pour identifier le complice de feu l'agueusique  se livrant ici à un acte de sans-culotterie devant ce qui semble avoir été la demeure d'un "Grand Homme" d'au moins deux mètres douze...pitoyable et sans appel...couic!

mercredi 4 février 2015

Ténieu fait l'boulot à Moitier

Tandis que le traditionnel salon du Ivre couplé au non moins remarquable défilé de plumeaux embarbés vient de se tenir en Angevinie, l'affaire dite de "l'agueusique du 14" progresse à Moitier (ce qui n'est déjà pas si mal!)
Tous mes remerciements au mystérieux correspondant qui nous informe des avancées spectaculaires de l’enquête...ce dernier tenant à garder l'anonymat, je me fais fort de ne pas dévoiler son identité afin de ne point faire de publicité au regretté Soldat Fafa...

Faits divers
-l'affaire progresse rue « San Pierrot ». Hier soir 23h00, un homme est arrivé au commissariat en insistant pour parler personnellement à M. Ténieu. Un témoignage précieux, qui va permettre aux forces de l'ordre de faire un grand pas concernant les larcins perpétrés à l’encontre des boutanches de vin fin de M. Cyril L. Nous savons désormais que le coupable est un chouïa basané et qu’il n’a point le sens des valeurs. Le commissaire est sur la piste et promet de lourdes représailles. Nous comptons tous sur sa détermination.
De notre correspondant


Faits divers
Nouvel acte de sauvagerie rue « San pierrot ». Cette fois, l'étau se resserre ! En planque dans une haie depuis deux jours face au numéro 14, le commissaire Ténieu affirme avoir vu par la fenêtre un individu louche (1,75 mètres, sale gueule, mal rasé), biberonner une bouteille portant l’étiquette de not’ vigneronnet d’Anjou. Le commissaire affirme en outre avoir vu la crapule, tremper dans son verre de rouge, de simples gâteaux à la cannelle de type « bastogne ». Une action coup de poing est prévue par les forces de l’ordre dans les prochains jours pour mettre fin à ces actes barbares.
De notre correspondant

Faits divers
Perquisition en bonne et due forme hier au domicile de M. A.G. au 14 de la rue « San pierrot ». Le commissaire Ténieu arrivé avec un mandat délivré par le préfet a immédiatement procédé à une saisie d’objets qui pourrait permettre de placer « l’agueusique du 14 » derrière les barreaux pour un bon bout de temps. Interrogé par notre journaliste, le suspect nous a répondu qu’il ne comprenait pas la cause de cette intervention… De son côté, le commissaire affirme détenir des preuves irréfutables lors d’un procès…affaire à suivre…
De notre correspondant

dimanche 11 janvier 2015

La Poubelle réplique

En ces temps de sentimentalisme panurgétique et de défense de la liberté d'expression à 12 vitesses, il est urgent de ne pas commenter plus avant le spectacle mis en œuvre sous nos yeux affamés. Feuilletons plutôt un vrai journal subversif, organe publié en rase campagne où il se passe bien des choses...



Faits divers
Il est environ 19H30, hier matin, quand un agent de l’ordre public assermenté intervient en notre bonne ville de Moitier pour un acte délictueux. Arrivé trop tard au lieu dit la « Cité San Pierrot », il ne peut que constater avec dépit, qu’une bouteille qui était pourtant promise à un bel avenir gastronomique a été biberonnée par un individu peu scrupuleux... Le commissaire, M. Ténieu, rappelle que l’absorption non réfléchie et non adéquate de vin rouge de type « Grolle noire » est punie d'une lourde peine d'emprisonnement. A bon entendeur…

 De notre correspondant
"Flacon retrouvé vide par les forces de l'ordre..."

Faits divers
Encore un manque évident de bon goût caractérisé ! Hier midi, le commissaire Ténieu, pourtant intervenu en urgence au 14 de la cité « San Pierrot », suite aux indications éclairantes fournies par un honnête habitant du quartier (qui préfère rester anonyme) n’a cependant pas réussi à surprendre le criminel en flagrant délit. A son arrivée, l’individu avait pris la fuite non sans avoir abandonné le cadavre d’une bouteille de vin blanc d’Anjou. Un témoin raconte qu’il est parti en courant à l’arrivée de la police pour faire disparaître les preuves. Il est recherché activement.

De notre correspondant



Faits divers
Nouvelle faute de goût constatée au domicile de celui qu'il est désormais convenu d'appeler « l'agueusique du 14». En patrouille hier matin, le commissaire Ténieu, a retrouvé devant le n°14 de la rue « San pierrot », un bac bleu avec des bouteilles vides de vin gastronomique. Dans la poubelle réservée aux déchets ménagers se trouvait un emballage de purée mousseline. Nous craignons le pire ! Toute l’équipe du journal de la « Poubelle Réplique », se joint aux membres de la famille de M. Cyril L. pour lui apporter réconfort et soutien en ces moments difficiles…
De notre correspondant




dimanche 13 avril 2014

Tripes ou coup de secousse?

Les deux mon adjudant! Oui, adjudant qu'il a été promu, le soldat Fafa! Je sais, ça sent le pompage de balle de golf à travers le tuyau d'arrosage, et pourtant, il n'en est rien. Notre inconscient soldat, au terme de ses 12 campagnes rondement menées tire-bouchon au canon mérite largement, vous en conviendrez, une telle promotion...bien sur, en tant que supérieur hiérarchique ( donc forcement fourbe, manipulateur, retors, j'en passe et des mielleurs...) j'ai ma petite idée derrière le casque à pointe,car, horreur et stupréfaction, le soldat Fafa pourrait ne pas rempiler au terme de son contrat...perdre un tel élément moteur et même hélice, grand voile à lui tout seul, je vous le demande: Peux t-on se le permettre?
 "Et l'appel du large? Et la franche camaraderie? Et les blagues salaces?"me direz-vous..."Tous des jean-foutre ces jeunes...ah elle est belle la France, pas étonnant qu'on ait perdu la dernière...!"
Diantre, je vous trouve un poil dur sus' coup là. Après tout il mérite bien sa retraite le gazier, l'a l'droit de quitter la grande muette pour la p'tite verbeuse, m'est d'avis!
Sayonara donc, valeureux ronin...
Un jour prochain, l'ennemi, au delà de la ligne bleue des Mauges, surgira, asservira, plus encore si c'est possible et  décrétera impropre à la consommation le Bois du Gland, remplacé seins-nus militari par du boisu de zinfandel, fi des salutaires tripoux, gloire à l'emburgé lyophilisé!
D'ici là, reposez en paix et sous l'effet du cassoulet soldat adjudant...ROMPEZ!


Rapport n°11

Soldat « fafa » au rapport


G
rand Shogun, vous savez combien la raison et la logique m’ont été inculquées lors de mon service militaire (pour rappel : « musicien-vent » contingent 92 siouplait !). Je ne suis pas de ceux qui se laissent prendre au piège des superstitions et croyances hasardeuses… Et pourtant ! Il est 12h37 dimanche dernier, lorsque le morceau d’agneau embusqué dans mon assiette, semble tout à coup prendre la parole ! J’ai aussitôt un brusque mouvement de recul et dégaine immédiatement mon arme (En l’occurrence, une fourchette de piètre qualité avec poignée plastique blanche dont j’avais fait l’acquisition chez « lidl »). Après quoi, je me pince, me gifle et bien sûr, me cogne la tête violemment sur le rebord de la table, afin de vérifier si je ne suis pas victime d’un mauvais songe. Puis, j’approche à nouveau de mon auge et j’entends encore ce cri étouffé : « vésouafvésouaf ! » En grand philosophe, Je pense d’abord comprendre que tout mon « être » réclame un verre de vin et hurle : « j’ai soif j’ai soif ! ». Je quitte alors la table pour y revenir 33 secondes plus tard, avec de quoi faire taire cet inquiétant appel intérieur. De retour sur ma chaise, la voix se manifeste une troisième fois pour dire « c’estpôtrotôt ! », je décide de lever la tête sans céder à la panique et je réalise que ces phénomènes étranges provenaient en fait de ma voisine de tablée qui réclamait un verre de pinard depuis un moment… Comme quoi, tout s’explique avec un chouïa de bon sens ! RAS !
Pour accompagner le couscous, deux bouteilles furent nécessaires pour humidifier les gosiers secs des buveurs du dimanche…

Rapport n°12  (The last …)

Soldat « fafa » au rapport

C
her Jizamuraï, il était 8h37 minutes ce Dimanche 30 Mars, lorsque l’opération « Tripoux-éclair » a été lancée… Et puis tout a été très vite…Il faut dire que j’avais été parfaitement entraîné jadis (j’évoque ici mon passage dans les terribles « camps de biberonnages forcés » Angevins…). Les tripes de veau roulées dans l’agneau ont immédiatement hissé le drapeau blanc et n’ont offert aucune résistance aux convives. Quant au petit bataillon de pommes de terre à la vapeur ; qui suivait bêtement le convoi, il s’est lui aussi laissé avaler… Nous n’en avons fait qu’une bouchée ! Conformément à l’esprit insufflé dans les rangs de la compagnie, nous avons aussi exécuté à 9h38 pétante et sans autres formes de procès, les derniers prisonniers (des morceaux de roquefort…) qui avaient été soigneusement placés dans des cages en bois grillagées…J’oublie simplement de mentionner le léger incident survenu lors de cet assaut rapide. Aux alentours de 9h02, un homme un peu plus gourmand et un peu moins malin que les autres, a failli s’étouffer en gobant un tripoux entier. Sauvé in extremis par 4 ou 5 rasades issues d’un flacon de ma pharmacie personnelle intitulé « Boisso del glandu », le courageux soldat est désormais tout ragaillardi. Faut le voir pour le croire ! R .A.S !
La dernière quille de la pharmacie… à côté de pissenlits, symbole de vie, de connaissance, de surprise et de joie…

mercredi 12 février 2014

Des vindicatifs croisent le verre

En marge des sempiternels Salons vineux d'Angers, quelques fiers gaillards multirécidivistes sont venus à la maison croiser le verre, avec pour thème cette année le millésime 2007 en septentrionie hexagonale...histoire de voir comment tout ce petit monde se comportait en société (les vins, pas les gugusses, insortables pour la plupart dans le beau monde)
Quelques vignerons non manucurés, le Père, la paire (Cancalaise), le Mariellocoltraniste de service et deux japonais en goguette venus perdre un peu de leur santé sous les coups de buttoir de tire-bouchons rageurs,victuailles cholestérolées astucieusement dissoutes par de fringants coquillages bretons et autres produits corrosifs pourtant bien licites.
Attiré par tout ce qui relève de l'assaut, le soldat Fafa himself est venu se joindre à la troupe et n'en est pas revenu...La suite, croquée par sa plume et ses crayons:


Rapport n°10

Soldat « fafa » au rapport


G
rand Bushi, rien ne va plus ces derniers temps. Samedi 01 février en soirée, malgré mes bonnes résolutions 2014, j’ai une nouvelle fois manqué de méfiance. Cette fois, vot’ pauv’ troufion a été enrôlé de force dans une secte d’authentiques aquaphobes. C’est le bras en écharpe que je rédige ce rapport, car je ne suis pas sorti indemne de cette mésaventure. Le toubib du camp m’a diagnostiqué une très grosse « coudite » du bras droit (inflammation causée par des lever de coude répétitifs. Attention toutefois, à ne pas confondre avec la célèbre « couillite »). De cette expérience étrange, me reviennent des flashs pleins d’incohérences, qui pourraient bien annoncer un trouble de stress post traumatique. Je vois pêle-mêle, une table, un homme armé d’un grand couteau découpant des viscères, moult bouteilles, un « pain-splash » importé d’une autre planète, des borborygmes en langue vernaculaire, des verres pour grandes personnes, des chauves-souris, un adepte du débouchage de la bouteille renversée, un ou deux éléphants roses et j’en passe… J’avoue ne pas trop savoir comment j’ai pu me tirer de ce mauvais pas. Mon seul souvenir clair ; une course à pied dans la campagne au p’tit matin poursuivi par deux fidèles aperçus la veille à la tablée. Fort heureusement pour moi, ils ne couraient vraiment pas très vite, et cela a grandement facilité mon évasion. R.A.S


Un rapide croquis réalisé avec le toubib du camp afin de lui décrire les symptômes

A ceux qui penseraient que le "verre de gris" divague (bien que d'un naturel porté sur l'eau vive), quelques clichés pris à la sauvette sur le champ de bataille semble confirmer qu'il s'est passé ici pendant 4 nuits une sévère bataille... 



Vous r'prendrez bien un peu d'dessert?...Pâté ou rillettes?

L'homme a la tête de liquoreux.


Michel Guignier en guest star!

On s'lance dans l' poussiéreux?

Vincent et Stéphanie, un couple de p'tits jeunes qui vont bien!

Revenez les gars, c’était une blague la verticale de Coulée de serrant!!!





Le retour du petit Bernaudeau...et de sa malice!