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mercredi 6 août 2014

En yukata à Mitakadai

Alors qu'un millésime précoce et généreux se profile en Anjou (mais pas forcement de "haut degré" because of a tardif mildiou attack), me voici à nouveau chez les extrêmes-orientaux les plus à l'est. Se fondant tel une buse au milieu des canaris, me voila parti en immersion dans une fête locale, pratique estivale s'il en est au Japon, dénommée: Bon odori. L'occasion pour beaucoup et en particulier ces dames de revêtir le kimono d’été, alias yukata. Cela ne manque pas de surprendre le rare touriste occidental (merci Fukushima) de croiser ces gracieuses dans le métro tokyoïte...un peu comme si l'on voyait des parisiennes vêtues façon Pompadour sortir de la station Sèvres-Babylone.
 Premier commandement du Lointain chez les locaux: "Dans les pratiques autochtones tu te fondras" D'une pour faire marrer les potes en France et de deux, parce que ça permet de se mettre dans la poche une brochette de 6 japonaises!
Remarquez la sobriété de la tenue du guguss comparé aux donzelles. J'entends d'ici les commentaires: Ben tu te foules pas mon garenne, t'enfile une robe de chambre en deux temps trois movimientos et tu crois faire illusion! Erreur, messieurs....trente minutes et quatres mimines nippones qu'il m'aura fallu pour me présenter ainsi...Eh oui on est au Japon, on rigole  pas avec les détails...
 ...Et le détail, que dis-je, le nœud de l'affaire et du débat entre ces dames, ce fut ça:
 Si vous pensez que faire un nœud de cravate est aussi difficile que suivre un cours de 4ème sur le courant alternatif, alors l'art d'ajuster la ceinture de yukata, c'est de la physique quantique pour vous mes amis!

Bref, nous voici en route pour la kermesse, à petits pas sonnants...
Aussi étonnant que cela puisse paraître les enfants japonais sont petits, du coup les zadultes zont l'air d’être grands...ça c'est fou!
Fête locale oblige, la musique est crachotée par des hauts parleurs à faire pâlir d'envie les muezzins de Marrakech. Seule concession  faite à la tradition musicale, le rythme est donné par le Taiko. Se succéderont à la barre toute la soirée de juvéniles gakusei de bon niveau.

Post-classique ou contemporain, chacune son choix en matière de yukata...le petit panier donnant un  coté "Pérette au pot au lait" rafraîchissant


La fête se poursuit dans une ambiance bon enfant jusqu’à la tombée de la nuit, deux extraits de danses typiques, ici et là. Notez que l'on tourne autour de la cahute dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, il serait intéressant d'en connaitre la raison. Cela explique peut être aussi pourquoi on roule à gauche au Japon?...Notez également dans la seconde vidéo les petits signes de mains typiques pour dire : Vein don là, mon p'tit gars.

Photo de groupe, of course! Cherchez l'intrus:
Indice: C'est le grand con à la Audiard!



dimanche 13 avril 2014

Tripes ou coup de secousse?

Les deux mon adjudant! Oui, adjudant qu'il a été promu, le soldat Fafa! Je sais, ça sent le pompage de balle de golf à travers le tuyau d'arrosage, et pourtant, il n'en est rien. Notre inconscient soldat, au terme de ses 12 campagnes rondement menées tire-bouchon au canon mérite largement, vous en conviendrez, une telle promotion...bien sur, en tant que supérieur hiérarchique ( donc forcement fourbe, manipulateur, retors, j'en passe et des mielleurs...) j'ai ma petite idée derrière le casque à pointe,car, horreur et stupréfaction, le soldat Fafa pourrait ne pas rempiler au terme de son contrat...perdre un tel élément moteur et même hélice, grand voile à lui tout seul, je vous le demande: Peux t-on se le permettre?
 "Et l'appel du large? Et la franche camaraderie? Et les blagues salaces?"me direz-vous..."Tous des jean-foutre ces jeunes...ah elle est belle la France, pas étonnant qu'on ait perdu la dernière...!"
Diantre, je vous trouve un poil dur sus' coup là. Après tout il mérite bien sa retraite le gazier, l'a l'droit de quitter la grande muette pour la p'tite verbeuse, m'est d'avis!
Sayonara donc, valeureux ronin...
Un jour prochain, l'ennemi, au delà de la ligne bleue des Mauges, surgira, asservira, plus encore si c'est possible et  décrétera impropre à la consommation le Bois du Gland, remplacé seins-nus militari par du boisu de zinfandel, fi des salutaires tripoux, gloire à l'emburgé lyophilisé!
D'ici là, reposez en paix et sous l'effet du cassoulet soldat adjudant...ROMPEZ!


Rapport n°11

Soldat « fafa » au rapport


G
rand Shogun, vous savez combien la raison et la logique m’ont été inculquées lors de mon service militaire (pour rappel : « musicien-vent » contingent 92 siouplait !). Je ne suis pas de ceux qui se laissent prendre au piège des superstitions et croyances hasardeuses… Et pourtant ! Il est 12h37 dimanche dernier, lorsque le morceau d’agneau embusqué dans mon assiette, semble tout à coup prendre la parole ! J’ai aussitôt un brusque mouvement de recul et dégaine immédiatement mon arme (En l’occurrence, une fourchette de piètre qualité avec poignée plastique blanche dont j’avais fait l’acquisition chez « lidl »). Après quoi, je me pince, me gifle et bien sûr, me cogne la tête violemment sur le rebord de la table, afin de vérifier si je ne suis pas victime d’un mauvais songe. Puis, j’approche à nouveau de mon auge et j’entends encore ce cri étouffé : « vésouafvésouaf ! » En grand philosophe, Je pense d’abord comprendre que tout mon « être » réclame un verre de vin et hurle : « j’ai soif j’ai soif ! ». Je quitte alors la table pour y revenir 33 secondes plus tard, avec de quoi faire taire cet inquiétant appel intérieur. De retour sur ma chaise, la voix se manifeste une troisième fois pour dire « c’estpôtrotôt ! », je décide de lever la tête sans céder à la panique et je réalise que ces phénomènes étranges provenaient en fait de ma voisine de tablée qui réclamait un verre de pinard depuis un moment… Comme quoi, tout s’explique avec un chouïa de bon sens ! RAS !
Pour accompagner le couscous, deux bouteilles furent nécessaires pour humidifier les gosiers secs des buveurs du dimanche…

Rapport n°12  (The last …)

Soldat « fafa » au rapport

C
her Jizamuraï, il était 8h37 minutes ce Dimanche 30 Mars, lorsque l’opération « Tripoux-éclair » a été lancée… Et puis tout a été très vite…Il faut dire que j’avais été parfaitement entraîné jadis (j’évoque ici mon passage dans les terribles « camps de biberonnages forcés » Angevins…). Les tripes de veau roulées dans l’agneau ont immédiatement hissé le drapeau blanc et n’ont offert aucune résistance aux convives. Quant au petit bataillon de pommes de terre à la vapeur ; qui suivait bêtement le convoi, il s’est lui aussi laissé avaler… Nous n’en avons fait qu’une bouchée ! Conformément à l’esprit insufflé dans les rangs de la compagnie, nous avons aussi exécuté à 9h38 pétante et sans autres formes de procès, les derniers prisonniers (des morceaux de roquefort…) qui avaient été soigneusement placés dans des cages en bois grillagées…J’oublie simplement de mentionner le léger incident survenu lors de cet assaut rapide. Aux alentours de 9h02, un homme un peu plus gourmand et un peu moins malin que les autres, a failli s’étouffer en gobant un tripoux entier. Sauvé in extremis par 4 ou 5 rasades issues d’un flacon de ma pharmacie personnelle intitulé « Boisso del glandu », le courageux soldat est désormais tout ragaillardi. Faut le voir pour le croire ! R .A.S !
La dernière quille de la pharmacie… à côté de pissenlits, symbole de vie, de connaissance, de surprise et de joie…

jeudi 7 novembre 2013

Soldat Fafa au rapport

Un obscur engagé du fond de sa tranchée, semble se revigorer de bien étrange façon et nonobstant le devoir de réserve qui incombe a l'homme de rang, voila ti pas qu'il nous fait partager son journal de guerre. Un stylo, un tire bouchon et une serviette autour du cou, l'ennemi n'a qu'a bien se tenir! Force est de constater que le soldat, poitrail au vent, incarne a la perfection la résistance a la Française. Espérons que d'autres pioupiou viendront grossir les rangs du bataillon rassemblés au pied de la bannière étiolée, sous l’égide de laquelle je me fais foi de publier toute missive un tant soit peu décadente... Mais laissons notre 
valeureux troufion présenter armes:
" Le soldat en question, n'a jamais obtenu de grade et a eu la chance de rester "pelouse" selon le terme consacré aux piteux appelés du rang qui repartent avec l'emplacement du carré de velcro vide au bout de 10 mois... Cela pourrait être tout à mon honneur, mais le soldat que j'ai été a aussi obtenu un certificat (la honte !) sur lequel est inscrit, ça ne s'invente pas : "Musicien-vent" et "estafette moto". Tout laisse à penser donc, que les militaires ont su déceler chez moi, un don pour la flatulence et un talent pour la conduite des engins motorisés de type 80 cc... " 

Rapport n°1
Soldat « Fafa » au rapport.
M
aréchal, je vous envoie comme convenu des nouvelles du front. Je préfère vous signaler tout de suite qu’ici, ça tombe vilain ! Dimanche 6 Octobre 2013 à 11 h 15 minutes, j’ai malgré tout lancé l’assaut avec le courage correspondant aux valeurs de ma compagnie. Le combat pour préparer cette piteuse tarte au champignon avec du vieux gouda fut long et terrible. A 11 h 58, dans un état de fatigue avancé, mais toujours vaillant, je décidais de laisser se terminer la cuisson jusqu’à 12h25 heure à laquelle, il faudrait relancer les hostilités. C’est alors que j’eus l’idée géniale (en toute humilité), pour vaincre l’impatience dont j’étais alors victime, de dégoupiller un flacon de 750 ml d’un breuvage qui traînait sur le plan de travail de la cuisine. A 12 h 37 minutes et 24 secondes, tout était rentré dans l’ordre et la mission était accomplie. Aidé d’un voisin, nous sommes venus à bout du breuvage et de la tarte. R.A.S. !
Veuillez trouver ci-joint une tentative de photographie de la bataille


Rapport n°2
Soldat « fafa » au rapport.
S
ergent, je viens vous rendre compte de l’état des troupes. Il est au mieux ! Nous profitons de la trêve pour nettoyer les armes et resserrer les rangs du bataillon en obligeant les hommes à ingurgiter de saines cuisines ! Avant de repartir au combat, j’ai donc jugé bon de procéder au partage du « gras double » (excellent bocal cuisiné par bruno le beau-frère). Cependant, alors que nous étions en pleine dégustation, nous avons été frappés massivement à 12h 32 minutes et sans sommations par une terrible « pépie ». Le robinet le plus proche se trouvant hors de portée de bras, nous avons été dans l’obligation absolue de faire preuve de la plus grande abnégation en essayant d’avaler une boutanche au nom peu attrayant de « Bois du gland ». Mais les troufions que nous sommes ne sont pas à un sacrifice près ! Sachez-le ! Tout est désormais rentré dans l’ordre. RAS !


Rapport n°3
Soldat « fafa » au rapport.
C

ap’taine, nous voici arrivés à un moment charnière. Nous faisons face à un sournois mois de Novembre, durant lequel mauvais temps et grisaille attaquent sans prévenir. Mais nous sommes sur nos gardes ! Agir vite, ne pas se laisser surprendre ! Nous travaillons donc avec beaucoup de sérieux notre temps de réaction au cours de chacun de nos repas. Ainsi, ce risotto servi à 12H30 pétante avec pour objectif d’avoir terminé avant 16H00. Je dois dire que la réussite de cet exercice ambitieux doit en partie son succès au plus rapide d’entre nous, qui a sorti à la vitesse de l’éclair et de la poche intérieure de sa vareuse, un flacon d’environ 75,01 cl d’un liquide blanc, qui s’est avéré être, après ouverture, un excellent jus de raisin fermenté à forte « buvabilité ». Ah vous pouvez être fier, les gars sont réactifs ! RAS.



Mélanger ce blanc avec un risotto, une honte ? On s’en tamponne, à la guerre comme à la guerre !