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dimanche 24 août 2014

On a retrouvé le soldat Tsubo

L'ancien quartier-maître du Shonzui oeuvre désormais au Cabaret du coté de Yoyogi, lieu à l'atmosphère provinciale bien que situé à quelques encablures de Shinjuku et Shibuya. Sièges en cuir rouge et baie vitrée pour les nostalgiques de l'ambiance bistrotière, désormais rebaptisé cave à manger par nos culturo-mondains de service. Ouvert il y a une dizaine d’année, l'endroit est depuis le début une place forte de "cosa nostra". Nul doute que Tsubo-san va insuffler plus encore de naturel à une carte des vins déjà ma foi fort sympathique!

Le troquet propose une cuisine simple mais efficace, d'inspiration française revisitée à la nippone.
Tartare d'aubergines

Maquereaux marinés façon locale (mi-cuit) sur son lit de pommes vapeur 
Une bulle du sieur Ooka pour rincer tout ça.

 Les fortes chaleurs estivales tokyoïtes ( la température redescend péniblement à 27 au plus "frais" de la nuit), appellent les trucs légers, ici un grolleau du père Jean-François dont l’étiquette fleurie ne manque pas de gauloiserie..."On voit même les poils" dixit Babass. Non... pas ceux du torse!

Pintade de compèt' en plat de résistance, cuite à la perfection et servie avec son petit bataillon d'abats au garde à vous

Va falloir passer à du sérieux pour rincer le grassouillet gallinacé, un 8/9 pinotant de maître Jambon  fera très bien l'affaire ainsi qu'un chenin  vignes centenaires 2012 maison.


Yuko-san, que dis-je Yuko sen-sei officie en cuisine. Ici en pleine bataille avec un pâté de tête en gestation...Oui mes enfants, un PÂTÉ DE TÊTE. Quel magnifique image, n'est-ce pas? Toute la symbiose Franco-nippone est là, sous nos yeux: une tête de cochon amoureusement manipulée par une frêle donzelle extrême-orientale!

Déjà l'heure tourne mais Tsubo a plus d'une bouteille dans sa cave pour me retenir un petit peu. "Allons un petit oxydatif 2008 du gars Chéné, ça se refuse pas" ...Jean François qui nous avait caché cet illustre ancêtre!


Petit détour malgré l'heure tardive par le Shonzui afin de s'assurer que la relève est bien assurée...c'est effectivement le cas puisque l'ancien du Libertin est désormais aux manettes. Rasséréné, je vais pouvoir retrouver mes petites vignes en espérant que le mildiou m'ait laissé quelques feuilles en état.

C'est bien connu, tout finit en musique, voici donc en différé et en marge du mizuzake matsuri mouture 2014, deux ch'tites vidéos: Ici et là.

mercredi 9 avril 2014

Hanami au long des canaux

Sakura, sakura, tilali lali lalala...on a beau connaitre la chanson, c'est toujours avec un émerveillement quasi enfantin qu'on accueille les yeux grands ouverts le retour des cerisiers en fleurs au Japon. Premier reportage au fil de l'eau du coté d'Oji et Ogikubo, respectivement au nord et à l'ouest de Tokyo.





Dans le parc Azukayama, comme partout ailleurs, c'est l'occasion de pique-niquer.


Hanami fédère les japonais, à tous ages.

En contre-bas du parc débute la ballade le long du canal .




Sous un Ginkgo à l'age canonique...fugacité et permanence.





-Seconde ballade au départ d'Ogikubo, qui, soit dit en passant, possède son lieu où boire Nature dénommé Organ ( Z'avaient encore du Bois du Gland 05 et du Pico 06 de Maule il y a peu...)
Quand le palmipède plonge...


...l’échassier songe.
On ne coupe pas les arbres "à la qui mieux mieux" au Japon.






Le Japonais est amateur de gros zoom...

Le canal se termine par un étang photogénique surplombé d'un sanctuaire à visiter...



Sanctuaire Ohmiya, et son école de tir à l'arc (kyūdō)

La gare de Nishieifuku se trouve à 10 minutes. De là, direction Shibuya ou Kichijioji où vous aurez bien mérité de boire un coup, que ce soit respectivement chez Ahiru ou à la Biancara.
Et les plus téméraires pourront même se jeter à l'eau au parc Inokashira!!!


dimanche 30 mars 2014

Le Shonzui perd sévère

J'ai déjà évoqué ici cet antre de la bistrologie Tokyoite, version accomplie du bar à vin nature accompagné de produits de qualité servis sans chichi et,cerise sur le fond blanc du drapeau japonais, sans clientèle bobo ni patron à la science infuse...bref, loin, très loin du nombrilisme parisien. Aux manettes, Nobu en cuisine et Tsubo-san en salle. Ce dernier est un peu l’âme du lieu et est une des rares fines lames nippones sachant pratiquer l'art du Sans-soufre avec exactitude,altruisme,voire... dévotion. Malheureusement, toutes les bonnes choses ayant une fin (même le quinquennat du mollusque en chef...tic, tac, tic, tac), Tsubo va quitter le vieil esquif (ouvert depuis 20 ans) tout bientôt, décidé qu'il est  à voguer vers d'autres lieux. L'occasion de lui rendre une dernière visite dont voici le petit topo:
Entrée Lynchienne en diable...au bout d'une petite rue sombre de Roppongi et au deuxième étage d'un bâtiment anonyme...bref, mieux vaut un petit plan...que voici. Au passage, merci à Yasuko de m'avoir fait découvrir ce lieu en 2011.

On attaque avec une bulle de la miss Gaelle Berriau, trésor de finesse et d’équilibre ( le vin comme la donzelle), rare bouteille s'il en est, Gaëlle ayant raccrochée son sécateur...

Hiramasa mariné avec des filets d'anchois maison qui relèvent bien ce poisson gras au gout fin.

Joel Courtault dans ses œuvres, Amétrine 09 aux accents jurassien, tendance semi oxydative.
On se lance dans le consistant avec de la charcutaille maison...fondante langue de porc en "background"...."Prends des cornichons, hein, allez!"...dixit Jean-pierre.


Nobu-san fait aussi dans la saucisse....ça pose son homme!

With a Navine 06 from les Griottes, sir!

Entre Geneviève et la Tuborg ou Naomi et la Grolle noire, j'ai fait mon choix!
La pièce de bœuf bien maturée...spécialité maison, initiée par Shigé, désormais installé à Kyoto et dont Nobu est le très digne successeur.




The famous Baltailles 05 du Sieur Jambon...en magnum sioux plait!....Ça salive sec, hein les gars!?
Une petite macération Vénitienne et un coup de liquoreux offert par le Père pour rincer l'cochon...
Petite vidéo dans les coulisses en bonus...les hommes de bon gout auront reconnu Coltrane et sa fine équipe" à la barre...
Arigato gosaimashita Tsubo- san!...Ja mata!