Affichage des articles dont le libellé est koyo. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est koyo. Afficher tous les articles

mercredi 2 décembre 2015

L’Été indien est dans la ville

Alors que commence la saison de Koyo en terre Tokyoite, j'en profite pour indiquer au voyageur souhaitant sortir des sentiers battus quelques endroits  in et outside la grande ville où vous pourrez flâner tranquillou sans risque de voir débouler un bus de chinois faisant regretter la belle époque des camps de rééducation rouge de gris.
Intra-muros donc, deux endroits dans le quartier de Bunkyo, le parc Shinedogawa  (gratuit),










 ainsi que le jardin botanique (400Y) où semble encore planer  la fantomatique présence des défunts tokyoïtes venus se réfugier là pour plusieurs mois à la suite du grand tremblement de terre de 1923.



Changement de quartier avec le temple Ryusen non loin du Verre Volé et son parc adjacent, Rinshi no mori. Là encore, endroits très calmes malgré la proximité de la frénétique Meguro.



Non, ce n'est pas bien de glisser des pétards dans le fion
des caniches!

 A l'intention des bonzaiistes, je signale le petit jardin Happo-en, de l'autre coté de Meguro qui vaut le détour.









Hors les murs, les endroits où profiter de l'automne sont légions et vous pourrez en retrouver en tapotant "koyo" sur ce bloglion. En voici quelques-uns supplémentaires, à moins de 30 minutes de Shinjuku: 
Sorosenen ryokuchi (100Y) et le tout petit mais remarquable sanctuaire Nukui  










Au nord de Kichijioji, deux étangs bucoliques, Fushimi (à 4 stations d'Hanakoganei et son onsen) et Zenpukuji



Et un petit dernier pour la route, le parc Nogawa.

Patauger dans l'eau début Décembre...c'est point en Anjou qu'on verrait ça!










samedi 20 décembre 2014

Takahatafudo, vous en reprendrez bien une petite tranche?

Troisième part du "Koyo-cake" qui, s'il ne vous catapulte pas dans l'espace, aura au moins la vertu de vous envoyer en orbite à une demi-heure de Tokyo. 
Takahatafudo, ce n'est ni le cri de guerre du Shogun dans la plaine du Kanto pas plus qu'un éternuement façon nippone mais tout simplement un des temples majeurs de l’agglomération Tokyoite. Paraîtrait qu'on y vient pour se protéger des accidents de voiture...me demandez pas ce que je fous là! Par pure précaution, venez plutôt en train, direct par la Keio line et à une station de Mogusaen. Pour les curieux le temple se transforme chaque 3ème dimanche en marché aux antiquités...j'y ai même retrouvé ma belle-mère, c'est dire!






Sous l’œil du petit chaperon rouge...




Belle promenade à travers  la colline surplombant le temple, truffée de statuettes et autres cimetières bucoliques...


Comme dans tout temple d'importance, on y trouve une pagode à 5 étages, édifice fait de bois et pourtant à la résistance surprenante au pays des séismes. Explications pour les "gars techniques" parmi vous.





vendredi 12 décembre 2014

Koyo de l’année

Suite de notre promenade automnale à la recherche de paisibilité et d'érables bigarrés. Retour à Mogusaen en ce 27 Novembre, jardin reconnu pour ses pruniers mais qui n'est pas en reste en matière de momiji. 
Petite précision, les photos qui vont suivre n'ont été nullement retouchées et ne doivent leur qualité qu'à l’Éclaireur en chef assisté par "l'humile" maîtrise de votre serviteur...













Bataillon de prunus en dormance...

Derrière le rideau...




mercredi 3 décembre 2014

A l'Ouest, plein de Koyo

Petite série à l'usage du badaud en vadrouille souhaitant profiter des momiji en pré-retraite et ce, sans avoir à endurer un troupeau de touristes vulgaires (euphémistique, j'en conviens) même si les susdits ruminants se trouvent plutôt sur Kyoto que Tokyo depuis un certain mois de Mars 2011. 
Mirons peinards, sortons des sentiers battus...suivez le guide (spiritueux).
Retour à Kyodo no mori pour ce premier épisode.


Petit détour par le sanctuaire Kompira où le gingko séculaire tarde à montrer ses plus beaux atours en ce 21 Novembre...

On trouve quelques lotus en fin de vie aux abords du jardin.
Belle collection de bonsaï à l’entrée.
Si certains érables se montrent à leur meilleur, d'autres sont encore verts rendant la saison de "Koyo"  bien plus étendue que celle de "Hanami".
Sujet Impressionniste, non?


Le jardin possède sa petite maison de thé où il est possible de siroter un matcha à l'ancienne tout en méditant sur les saisons qui passent ou l’esthétisme nippon qui va se loger jusque dans les gouttières...

Pierres polies et mousse: tsuru-tsuru, fussa-fussa

,Décidément, bien dommage que feu Claude n'ait pu se rendre au Japon en son temps...