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mardi 7 avril 2015

Hanami aux abords de Jindai-ji

Jindai-ji, temple séculaire de l’agglomération tokyoïte, constitue un havre de paix à peu de pas de la grande ville. Situé au creux d'un vallon ombragé, l'endroit est connu pour ses soba, nouilles au sarrasin servies d'ordinaire froides et très prisées aux beaux jours pour leurs vertus rafraîchissantes. 


Bénitier à la nippone


Énigmatique représentation...
Pratique traditionnelle, laisser ses vœux...au gré du vent

Surplombant le temple, se trouve le vaste parc botanique, qui renferme entre autre une foultitude de prunus en émoi en ces premiers jours d'Avril.






Outre les moults spécimens de stature classique, on trouve aussi une belle palette d'individus typiquement japonais à port retombant (j'ai pas dit "courbettant"!)





 Quelques pêchers deci delà (momo en japonais) dont certains de type "genpei-saki" (comment il se la raconte le mec!), à savoir wouive floraison bicolore.

En bon élève nippon, le lieu possède évidemment son jardin de pruniers, mais ce coup ci c'est un peu trop tard...
Néanmoins, le printemps ce n'est pas que petites fleurs et compagnie, c'est aussi la saison "qui allonge aux beaux jours les bras de la foret" 
La saison de l’espérance, de l'insouciance et de la constance... "Eh oui, ma pov'dame, je vous apporte de biens tristes nouvelles: Il y a encore des saisons!"





Bientôt, il sera temps de retrouver mes petites vignes qui sans nul doute doivent débourrer en ce moment par les belles journées ensoleillées qui réveillent l'Anjou de sa proverbiale langueur.
 A quelle sauce serons-nous croqués cette année?...
"Non moins que savoir, douter me plait" , n'est-il pas sieur Allighieri?

mercredi 3 décembre 2014

A l'Ouest, plein de Koyo

Petite série à l'usage du badaud en vadrouille souhaitant profiter des momiji en pré-retraite et ce, sans avoir à endurer un troupeau de touristes vulgaires (euphémistique, j'en conviens) même si les susdits ruminants se trouvent plutôt sur Kyoto que Tokyo depuis un certain mois de Mars 2011. 
Mirons peinards, sortons des sentiers battus...suivez le guide (spiritueux).
Retour à Kyodo no mori pour ce premier épisode.


Petit détour par le sanctuaire Kompira où le gingko séculaire tarde à montrer ses plus beaux atours en ce 21 Novembre...

On trouve quelques lotus en fin de vie aux abords du jardin.
Belle collection de bonsaï à l’entrée.
Si certains érables se montrent à leur meilleur, d'autres sont encore verts rendant la saison de "Koyo"  bien plus étendue que celle de "Hanami".
Sujet Impressionniste, non?


Le jardin possède sa petite maison de thé où il est possible de siroter un matcha à l'ancienne tout en méditant sur les saisons qui passent ou l’esthétisme nippon qui va se loger jusque dans les gouttières...

Pierres polies et mousse: tsuru-tsuru, fussa-fussa

,Décidément, bien dommage que feu Claude n'ait pu se rendre au Japon en son temps...



mardi 22 avril 2014

Showa, pour mémoire...

Rassurez-vous, je ne vais pas vous gonfler avec la sacro-sainte Shoah, alias le devoir de mémoire en chef...les médias de masse et le corps (invertébré) professoral s'en charge bien assez comme ça. Soit dit en passant, faire voir de tel horreurs à de jeunes cerveaux spongieux n'est pas sans rappeler la fameuse scène d'Orange Mécanique de maître Kubrick. Pas étonnant dès lors que bien des congénères réagissent de façon pavlovienne à la seule évocation de ce qu'il faut bien appeler notre nouvelle religion synthétique. En d'autres termes: croyance, repentance et soumission bêlante OU direction... le bûcher, fermons la parenthèse.
Retournons à nos moutonssses, à savoir le parc mémorial Showa, crée en l'honneur de l'empereur du Japon pour la petite histoire.




Assez couru au printemps, Hanami oblige, le parc recèle aussi une bien belle collection de bonsaïs, dont certains spécimens dépassent les 250 ans...on est ben peu d'choses, ma pauv'dame!





Le jeu des 7 familles, version bonsaï.
A proximité, un jardin à la japonaise, à voir en particulier en automne pour ses flamboyants momijis (érables)

Le parc étant particulièrement vaste et la population japonaise munie de courtes pattes arquées, les zoto-ritées ont mis à disposition un petit train qui réussit à faire tchoutchou sans fumée!


La saison fugace des cerisiers en fleurs touche à sa fin, donnant par temps venteux l'impression de "neige" au printemps (hanafubuki)