Affichage des articles dont le libellé est momijis. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est momijis. Afficher tous les articles

samedi 20 décembre 2014

Takahatafudo, vous en reprendrez bien une petite tranche?

Troisième part du "Koyo-cake" qui, s'il ne vous catapulte pas dans l'espace, aura au moins la vertu de vous envoyer en orbite à une demi-heure de Tokyo. 
Takahatafudo, ce n'est ni le cri de guerre du Shogun dans la plaine du Kanto pas plus qu'un éternuement façon nippone mais tout simplement un des temples majeurs de l’agglomération Tokyoite. Paraîtrait qu'on y vient pour se protéger des accidents de voiture...me demandez pas ce que je fous là! Par pure précaution, venez plutôt en train, direct par la Keio line et à une station de Mogusaen. Pour les curieux le temple se transforme chaque 3ème dimanche en marché aux antiquités...j'y ai même retrouvé ma belle-mère, c'est dire!






Sous l’œil du petit chaperon rouge...




Belle promenade à travers  la colline surplombant le temple, truffée de statuettes et autres cimetières bucoliques...


Comme dans tout temple d'importance, on y trouve une pagode à 5 étages, édifice fait de bois et pourtant à la résistance surprenante au pays des séismes. Explications pour les "gars techniques" parmi vous.





vendredi 12 décembre 2014

Koyo de l’année

Suite de notre promenade automnale à la recherche de paisibilité et d'érables bigarrés. Retour à Mogusaen en ce 27 Novembre, jardin reconnu pour ses pruniers mais qui n'est pas en reste en matière de momiji. 
Petite précision, les photos qui vont suivre n'ont été nullement retouchées et ne doivent leur qualité qu'à l’Éclaireur en chef assisté par "l'humile" maîtrise de votre serviteur...













Bataillon de prunus en dormance...

Derrière le rideau...




mercredi 3 décembre 2014

A l'Ouest, plein de Koyo

Petite série à l'usage du badaud en vadrouille souhaitant profiter des momiji en pré-retraite et ce, sans avoir à endurer un troupeau de touristes vulgaires (euphémistique, j'en conviens) même si les susdits ruminants se trouvent plutôt sur Kyoto que Tokyo depuis un certain mois de Mars 2011. 
Mirons peinards, sortons des sentiers battus...suivez le guide (spiritueux).
Retour à Kyodo no mori pour ce premier épisode.


Petit détour par le sanctuaire Kompira où le gingko séculaire tarde à montrer ses plus beaux atours en ce 21 Novembre...

On trouve quelques lotus en fin de vie aux abords du jardin.
Belle collection de bonsaï à l’entrée.
Si certains érables se montrent à leur meilleur, d'autres sont encore verts rendant la saison de "Koyo"  bien plus étendue que celle de "Hanami".
Sujet Impressionniste, non?


Le jardin possède sa petite maison de thé où il est possible de siroter un matcha à l'ancienne tout en méditant sur les saisons qui passent ou l’esthétisme nippon qui va se loger jusque dans les gouttières...

Pierres polies et mousse: tsuru-tsuru, fussa-fussa

,Décidément, bien dommage que feu Claude n'ait pu se rendre au Japon en son temps...



mercredi 19 novembre 2014

Koyo dans la vallée d'Okutama

Koyo, alias l’été indien made in Nihon brille de mille feux dans les montagnes alentourant Tokyo, l'occasion de se mettre au vert, ou plutôt au dorée à un couple d'heures de la capitale.
Prendre l'Ome line depuis Shinjuku puis la ligne locale jusqu’à Okutama et enfin un bus pour se rendre jusqu'au lac. Le chemin qui redescend serpente le long de la rivière, offrant calme et satisfaction rétinienne pour une ballade de 3 heures accessible jusqu’à la plus feignasse d'entre vous.


Seigneurs printaniers, les cerisiers sont relégués au rang de valets lorsque vient l'automne


Autre option pour redescendre au village, emprunter l'ancienne voie ferrée, tels des Tom Sawyer des temps modernes!



Tunnel assez flippant, ambiance films d'horreurs et jeux vidéos resident evilesques à souhait!

On peut se faire aussi quelque gentillette frayeur en traversant les ponts suspendus
Passé ce bref voyage en enfantinie, recentrons nous sur le sujet du jour, la "koyoïte aiguë"!








Notez que si le timing est ces jours-ci idéal en montagne, il faudra attendre encore 10 à 15 jours avant d'en profiter sur Tokyo même.

On trouve parfois des citronniers japonais,portant les fameux yuzu  et dont je m’apprête à faire de l'huile parfumée. Rien de plus simple, faire chauffer une huile neutre (type pépins de raisins) à 70 degrés, verser sur les zestes et filtrer après 24h. Ensuite, à vous d'imaginer les variantes (herbes, racines) et les recettes qui vont avec...


Quelques sanctuaires de-ci de-là...