Preuve de la vivacité de la culture nippone, cette exposition rassemblant le travail accompli par la C.A.M ( calligraphistes amateurs de Mitaka)...et c'est d'la bonne!
Tous les genres sont représentés (qui a dit que les japonais sortaient tous du même moule?)
De l'abstrait:
Au primitif:
En passant par des formes imagées, à portée de jugeote du gaijin égaré...
Mais aussi des œuvres plus classiques
Et même une incursion dans le style chinois:
Mon préféré qui répond au doux nom de setsuna (éphémère) et qui n'est pas sans évoquer Shurayuki-ime, blanche neige sabreuse de son état.
Il faut rappeler ici qu'il s'agit de calligraphie et donc d’écriture, même si parfois le sens est devenu bien flou y compris pour les autochtones auxquels on procure une petite note explicative |
Merci à Itoshi sen-sei ( ici, expliquant son oeuvre) de nous avoir guidé. |
Apres s’être sustenté la rétine et les méninges, direction le potager du sieur Yoshida, renégat maraîcher qui résiste encore et toujours à la chimie et aux zagents immo-bill(i)ets.
Elle est pas belle la famille Yoshida? 90 au compteur pour la mémé et toujours au taquet! |
Grande prêtresse de la journée, Hiromi-san, cuisinière ambulante de son état. |
Le koji, ici à base de riz, qui va permettre de lancer la fermentation. |
Première étape, mélanger sel et koji |
Puis réduire en purée les pois longuement cuits au feu de bois à l'aide des mains douces mais néanmoins fermes d'une harde de donzelles enthousiastes. |
Y'a plus qu'à malaxer le tout et faire des petites bouboules mises à fermenter pour au moins un an...petit bonus, un résumé en chanson.
Passé un, deux et trois ans... |
Après l'effort ( prendre des photos et motiver un bataillon de nippones, faut pas croire, c'est du boulot!) une petite boustifaille nous attend à base des (rares) légumes encore présents au potager en cette fin Mars...
Fleurs de roquette |
Directement du potager à l’écuelle. |
bagna cauda sauce nippone: oignons, huile et miso |
La main invisible, prise en flagrant délit!!! |
Et on s'rince le toboggan avec quoi, bordel?
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