L’île de Kyushu est la plus australe des 4 principales îles du Japon, elle est aussi la plus active au niveau volcanique, en témoigne l’éruption en Août dernier du Sakurajima. Pas étonnant donc qu'elle regorge d'onsen, ces sources d'eau chaude si chères aux Japonais. Nous commençons notre périple par Beppu, célèbre justement de par les susdites sources.
Ce qui frappe en arrivant dans cette ville, ce sont ces multitudes de fumerolles qui s’échappent un peu partout, il faut dire que des sources, on en trouve environ 3000! Mais les plus célèbres sont les 8 Jigoku, alias Les Enfers...tout un programme! Chacune a sa particularité, en voici 3:
-Source bleue.
-Source rouge.
Ma préférence va à celle ci, dénommée têtes de moines.
On mange dans la région de bien sympathiques assiettes de sashimis bien plus copieuses qu'a Tokyo, et pour une somme modique. (9 euros)
Le lendemain, direction Yufuin, dominé par l’inquiétant Mt Yufu. On vient ici principalement pour se détendre dans l'un des nombreux onsens de la ville. Direction le Shoya no Yakata et ses eaux turquoises face au Yufu san enneigé...bonheur matinal sans pareil.
A dix minutes à pied, se trouve le sanctuaire Ogosha, sanctuaire modeste mais qui possède le plus vieil arbre de la région, un cèdre ayant dépassé les 1000ans.
On y trouve une bien équivoque fente causée par un feu, il y a 120 ans et qui aurait duré 2 ans, 2 mois et deux jours...
L'endroit est particulièrement calme (pour tout dire nous étions seuls) et en tout point préférable au lac Kirin, certes photogénique mais bien moins intéressant de visu et surtout beaucoup trop touristique.
6 commentaires:
C'est quand que tu bosses un peu. La vigne il va falloir la tailler si tu veux retourner au Japon....................
La vigne est une compagne capricieuse mais heureusement...patiente.
De bien belles images cyril, c'est du sérieux ça ! Attention en effet au retour ! Tu vas devoir t'acclimater in France and it's difficult after all this cool moment (et oui, 15 années de pratique de l'anglais ça se voit illico !) El bouletto
Pas facile effectivement de revenir dans un pays de plus en plus sous domina-Sion! Heureusement j'ai le remède, un bon p'tit plat mijoté ben d'chez nous, des quenelles maison dans lesquelles j'ai immolé une bouteille de Jaune, et pas n'importe laquelle, de l'Etoile, oui monsieur!...hou là, je dérape...
Le problème avec les cuissons lentes, c'est que ça va m'emmener tard, genre aux heures les plus sombres.
Qu'à cela ne tienne, rien de mieux qu'une Chaconne de mon compositeur préféré pour me faire patienter au coin du ...merde mais c'est qu'il était Teuton le JSB! Cette fois mon compte est bon.
"Mais M. Valls, M. Stirn, enfin, soyez cléments, puisque je vous dis que l’interprète était Jascha Heifetz"
Damned! Mauvais exemple, Jascha, Juif libre fut châtié par les siens en 53.
Euh...camarade, t'as une place pour moi dans ta cave?
Pièce à conviction :
http://www.youtube.com/watch?v=1xhCdyQ_8Wg&list=PL6065943F0965EDA4&feature=share&index=4
En effet cyril tout ça c'est de "l'histoire bien désobligeante" à souhait. D'ailleurs, j'ose conseiller l'écoute tranquille et lente du Léon... Voilà qui devrait t'endormir un peu pour avoir l'esprit plus tranquille... C'est qu'internet nous offre des pépites d'or maintenant... A écouter :
http://www.litteratureaudio.com/index.php?s=bloy&sbutt=Ok
Fais gaffe Gérald, tu es en train de te rendre coupable de crime "d’arrière pensée". Je te dénonce pas pour cette fois bien que la Licra ait envoyé au tribunal Soral pour avoir publié Le Salut par les Juifs de ce cher Léon que tu affectionne tant, mais sache que je n’hésiterai pas à te balancer sous la torture!!!
Blague à part, je trouve que le loulou qui cause la langue de Bloy, l'a une voix pédante à souhait, m'est d'avis que ça doit être un genre de prof à la retraite...voila qui nous ramène aux zeureslesplussombres...les miennes en tout cas!
Permets moi de mettre en ligne la préface du-dit ouvrage pour donner envie à l’égaré qui passerait par ce blog, de se plonger dans la malséance Bloysienne...
« Je le confesse, il n’est pas en mon pouvoir de me tenir tranquille. Quand je ne massacre pas, il faut que je désoblige. C’est mon destin. J’ai le fanatisme de l’ingratitude. N’étant pas aveugle, je vois clairement que tout le monde est très bon, que, depuis les lys de pureté jusqu’aux plus notables ruffians, c’est à qui m’aimera le plus tendrement et me le prouvera par les sacrifices les plus méritoires. Je ne finirais pas si je vous racontais les petits soins, les attentions délicates, les déclarations enflammées dont je suis le constant objet, pour ne rien dire de plusieurs immolations héroïques indignement et abominablement payées par mes plus noires manigances. Que voulez-vous ? Je suis un enragé volontaire. »
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